Archives 2021

Que 2021 vous offre des matins qui pétillent, des nuits qui scintillent, des rêves qui rayonnent, des visages qui s’illuminent, des rires qui crépitent, des instants, des échanges, des partages, des surprises, des rencontres éblouissantes…

Une terre qui flamboie, des ciels éclatants, des vents resplendissants, du plus timide au plus tourbillonnant, du sable qui poudroie et l’océan chatoyant.

Que cette année toute neuve fasse un pied de nez étincelant à celle qui vient de se terminer…

Nous profitons de ce premier édito de l’année pour dire un grand merci à nos fidèles annonceurs pour leur soutien en ces temps compliqués. Plus que jamais, très chers lecteurs, pensez aux artisans, aux commerçants et aux producteurs qui vivent juste à côté. Après octovembre et un numéro virtuel pour décembre, voici le numéro de janvrier et son grand jeu de début d’année. Rendez-vous au mois de mars !

Timides et délicats, ils attendent pour sortir que les jours rallongent, que le soleil réchauffe un peu les sols. Comme des points colorés sur le bois sombre des branches, un vert tendre apparaît, microcosme de l’arbre qui s’épanouit. Des feuilles minuscules, enroulées sur elles-mêmes, se déploient alors doucement, se déchiffonnent, s’étirent, se tendent vers le ciel pour profiter pleinement des rayons bienfaisants. Elles se gorgent de sève, nectar de la Terre, concentré d’énergie par qui tout est possible. Et, peu à peu, s’étend la vie sur les rameaux féconds…

Qu’il est bon de voir revenir les bourgeons, signes avant-coureurs du retour du Printemps, symboles de l’espoir et de jours meilleurs…

« J’ai tendu des cordes de clocher à clocher, des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d’or d’étoile à étoile, et je danse. »

Nul besoin de longues phrases pour faire accélérer le cœur et faire briller les yeux d’une lueur plus intense.

Avec quelques mots, donner envie de chanter sous la pluie, d’admirer l’océan, le soleil qui s’endort en le frôlant ; de fermer les yeux pour se laisser bercer par le chant des oiseaux et le bruit des nuages ; de croquer une fraise les pieds dans l’herbe fraîche…

Tranquillement, ouvrir grand portes et fenêtres et laisser la lumière entrer dans les moindres coins du logis, dans les moindres recoins de la vie.

Absorber ces sons qui résument la quintessence du monde tel que nous voudrions qu’il soit.

Emerveillés par les poètes qui font rêver nos âmes, tout particulièrement Arthur Rimbaud, avec ces quelques mots.

Libre à nous maintenant d’allumer les guirlandes et de danser encore…

Il y a des coins du monde que l’on n’oublie jamais, qui laissent dans le cœur une trace indélébile ; qui inspirent les artistes, suscitent mille rêveries, contes et histoires fabuleuses.

Des endroits où la mer et le ciel peuvent parfois se confondre, passant du bleu azur au profond gris ardoise en l’espace d’une seconde. Où le soleil s’amuse à cache-cache avec les nuages, dispersant ses rayons avec parcimonie, faisant danser les ombres dans une folle ronde ; intensifiant les verts, les bruns et les jaunes ; jonglant, décomplexé, avec la météo.

Des terres où les yeux sans arrêt s’écarquillent, quel que soit l’horizon, quelle que soit la saison.

Des lieux un peu magiques qu’on ne veut plus quitter et nous avons la chance de vivre dans l’un d’eux !

Comme la vie n’est pas un long fleuve tranquille
Qu’il faut parfois choisir de suivre d’autres chemins
Savoir faire une pause pour un temps, voire plus loin
Mettre un peu au repos les plumes volubiles

Comme il n’est pas facile de trouver les bons mots
Quand vient le temps d’écrire un dernier édito
Dernier, peut-être pas, nuançons la pensée
C’est en alexandrins que me viennent les idées

Quoi que demain nous dise, merci pour le partage
Merci d’avoir nourri au fil des mois ces pages
Ce fut un vrai plaisir de conter et d’écrire
Histoires, secrets, recettes et jolis souvenirs

Il ne me reste plus qu’à tirer mon chapeau
Au revoir pour un temps et (peut-être) à bientôt