Dans la vie, bien souvent, tout est histoire de temps. Celui qui passe, coule, court, se dérobe, presse et même s’échappe. Celui qu’il fait, qu’il fera ou encore qu’il a fait. Histoire de parler, de se plaindre ou à l’inverse de choisir de s’adapter à ses caprices variés. Le prendre comme il vient pour mieux en profiter. Des cerises, des foins, des moissons, des vendanges, des frimas, il demeure de saison et rythme les années.
On peut le trouver long, à tromper, à tuer, à défier et pourtant bien souvent, en deux ou trois mouvements, il nous vient à manquer. Il faut se mettre à lui courir après quand ce n’est pas lui qui tente de nous rattraper. On peut l’avoir, le donner, le finir, le prendre, le perdre, il file entre les doigts quoi que l’on puisse tenter.
Quand il est gros, bas, mauvais, de chien ou de cochon, il ne fait pas bon mettre le nez dehors, même si après tout, bien couverts, il nous offre des paysages insensés et des couleurs insoupçonnées.Sans oublier, d’autant plus par ici, qu’après la pluie, revient toujours le beau…